ficile en pleine mer, combien davantage sous les eaux de ce lagon !
Après cinq minutes de marche, le Sword, dont la plongée était maintenue entre quatre et cinq mètres, n’avait pas encore atteint l’orifice du tunnel.
En ce moment, je dis :
« Lieutenant Davon, peut-être serait-il sage de revenir à la surface, afin de mieux reconnaître la paroi où se trouve l’orifice ?…
— C’est mon avis, monsieur Hart, si vous pouvez l’indiquer exactement…
— Je le puis.
— Bien. »
Par prudence, le courant du fanal fut interrompu, le milieu liquide redevint obscur. Sur l’ordre qu’il reçut, le mécanicien mit les pompes en fonction, et le Sword, délesté, remonta peu à peu à la surface du lagon.
Je restai à ma place, afin de relever la position à travers les lentilles du périscope.
Enfin, le Sword arrêta son mouvement ascensionnel, émergeant d’un pied au plus.
De ce côté, éclairé par la lampe de la berge, je reconnus Bee-Hive.