— N’importe. Je veux savoir ce que pèse ma comète, et je le saurai.
— Ce qui rendra la solution de ce problème moins aisée, fit observer le lieutenant Procope, c’est que nous ignorons quelle est la substance dont Gallia est formée.
— Ah ! vous ignorez quelle est cette matière ? répondit le professeur.
— Nous l’ignorons, dit le comte Timascheff, et si vous pouviez nous l’enseigner à cet égard…
— Eh ! messieurs, que m’importe ! fit Palmyrin Rosette… Je résoudrai bien sans cela mon problème.
— Quand vous voudrez, cher professeur, nous serons à vos ordres ! dit alors le capitaine Servadac.
— J’ai encore pour un mois d’observations et de calculs à faire, répondit Palmyrin Rosette d’un ton aigre, et vous voudrez bien attendre, sans doute, que j’aie fini !…
— Comment donc, monsieur le professeur ! répondit le comte Timascheff, nous attendrons tout le temps qu’il vous plaira !
— Et même davantage ! ajouta le capitaine Servadac, qui ne put retenir cette plaisanterie.
— Eh bien, rendez-vous dans un mois, répondit Palmyrin Rosette, au 62 avril prochain ! »
C’était le 31 juillet de l’année terrestre.