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Page:Verne - Kéraban-le-Têtu, Hetzel, 1883, tome 1.djvu/150

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KÉRABAN-LE-TÊTU.

I X

DANS LEQUEL IL S’EN FAUT BIEN PEU QUE LE PLAN
DU CAPITAINE YARHUD NE RÉUSSISSE.

En ce moment, un des serviteurs de l’habitation, — celui qui, d’après les usages ottomans, était uniquement destiné à annoncer les visiteurs, — parut à l’une des portes latérales de la galerie.

« Seigneur Ahmet, dit-il en s’adressant au jeune homme, un étranger est là, qui désirerait vous parler.

— Quel est-il ? demanda Ahmet.

— Un capitaine maltais. Il insiste vivement pour que vous vouliez bien le recevoir.

— Soit ! Je vais… répondit Ahmet.

— Mon cher Ahmet, dit Amasia, recevez ici ce capitaine, s’il n’a rien de particulier à vous dire.

— C’est peut-être celui qui commande cette charmante tartane ? fit observer Nedjeb, en mon-