voulut empêcher son ami Kéraban de faire une telle folie.
— Laissez-moi, vous dis-je !
— Et le mariage de votre neveu Ahmet ?
— Il s’agit bien de mariage ! »
Scarpante, prenant alors Yarhud à part :
« Il n’y a pas une heure à perdre !
— En effet, répondit le capitaine maltais, et, dès demain matin, je pars pour Odessa par le railway d’Andrinople. »
Puis tous deux se retirèrent.
En ce moment, le seigneur Kéraban s’était brusquement retourné vers son serviteur.
« Nizib ? dit-il.
— Mon maître ?
— Suis-moi au comptoir !
— Au comptoir ! répondit Nizib.
— Vous aussi, Van Mitten ! ajouta Kéraban.
— Moi ?
— Et vous également, Bruno.
— Que je…
— Nous partirons tous ensemble.
— Hein ! fit Bruno, qui dressa l’oreille.
— Oui ! Je vous ai invités à dîner à Scutari, dit le seigneur Kéraban à Van Mitten, et, par