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KÉRABAN-LE-TÊTU.
— Ils se sont emparés de nos chevaux ! s’écria Ahmet, et ils les ont entraînés, dis-tu ?
— Oui !
— Sur la route… de ce côté ?… reprit Ahmet en indiquant la direction de l’ouest.
— De ce côté !
— Il faut courir… courir après ces bandits… les rejoindre !… s’écria Kéraban.
— Restez, mon oncle ! répondit Ahmet. Vouloir maintenant rattraper nos chevaux, c’est impossible !… Ce qu’il faut, avant tout, c’est mettre notre campement en état de défense !
— Ah !… mon maître !… dit soudain Nizib à mi-voix. Voyez !… Voyez !… Là !… là !… »
Et de la main, il montrait l’arête d’une haute roche, qui se dressait à gauche.