paillement de première classe, et il figurera dans le Musée d’Histoire naturelle de Milliard-City, avec cette inscription :
à Standard-Island, infiniment reconnaissante.
À supposer que l’attentat doive être mis au compte de l’Angleterre, on ne saurait se venger avec plus d’esprit. Du moins, est-ce l’avis de Son Altesse Pinchinat, bon connaisseur en semblable matière.
Qu’on ne s’étonne pas si, dès le lendemain, Mrs Tankerdon fait visite à Mrs Coverley pour la remercier du service rendu à Walter, et si Mrs Coverley rend visite à Mrs Tankerdon pour la remercier du service rendu à son mari. Disons même que miss Dy a voulu accompagner sa mère, et n’est-il pas naturel que toutes deux lui aient demandé des nouvelles de son cher blessé ?
Enfin tout est pour le mieux, et, débarrassée de ses redoutables hôtes, Standard-Island peut reprendre en pleine sécurité sa route vers l’archipel des Fidji.
VIII
FIDJI ET FIDGIENS.
« Combien dis-tu ?… demande Pinchinat.
— Deux cent cinquante-cinq, mes amis, répond Frascolin. Oui… on compte deux cent cinquante-cinq îles et îlots dans l’archipel des Fidji.
— En quoi cela nous intéresse-t-il, répond Pinchinat, du moment que le Joyau du Pacifique ne doit pas y faire deux cent cinquante-cinq relâches ?