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Page:Verne - L’Étoile du sud, Hetzel, 1884.djvu/156

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L’ÉTOILE DU SUD.

À l’ombre de baobabs énormes… (Page 148.)


au soir, les éléphants avaient été aperçus. Mais, ce jour-là, il fallut pousser un peu plus loin pour les retrouver et atteindre une large clairière, qui s’ouvrait entre le pied de la montagne et la rive droite du fleuve.

Dans l’atmosphère claire et fraîche, illuminée par le soleil levant, sur le tapis d’une immense pelouse de gazon fin, encore tout humide de rosée, une tribu entière d’éléphants, — deux ou trois cents au moins, — étaient en train de déjeuner. Les petits gambadaient follement autour de leurs mères ou les tétaient silencieusement. Les grands, la tête au sol, la trompe agitée en cadence, paissaient l’herbe épaisse de la prairie. Presque tous s’éventaient