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Page:Verne - L’Invasion de la mer.djvu/152

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l’invasion de la mer

D’ailleurs, tous prirent le galop, et ce fut au milieu d’un nuage de poussière que les spahis firent halte au débouché du canal. Là, pas plus qu’au Rharsa, aucune trace de l’arrivée de l’équipe qui devait venir de Biskra, et quelles furent la surprise, la stupéfaction de l’ingénieur et de ses compagnons, en voyant le chantier bouleversé, la tranchée comblée en partie, tout passage fermé par un barrage de sable, et, par conséquent, l’impossibilité matérielle, pour les eaux, de se déverser dans les profondeurs du Melrir, sans une réorganisation complète des travaux sur ce point !