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LA CHASSE AU MÉTÉORE

M. Ramontcho entama un interminable discours… (Page 167.)

« Si l’influence qui agissait sur le bolide avait disparu quelques jours plus tôt, celui-ci aurait pu, en vertu de la force centrifuge, s’éloigner de notre planète jusqu’à une distance voisine de sa distance primitive. Désormais, il n’en est plus ainsi. La vitesse du météore, réduite par le frottement sur les couches plus denses de l’atmosphère, n’est que précisément suffisante pour le maintenir sur sa trajectoire actuelle. Il s’y maintiendrait donc éternellement, si la cause à laquelle est dû son ralentissement, c’est-