laquelle le magistrat allait se jeter, et peut-être avait-il raison, car cette méthode ne manquait pas d’une certaine logique.
« Et d’abord, dit-il, essayons un millésime ! Pourquoi ce malfaiteur n’aurait-il pas choisi le millésime de l’année qui a vu naître Joam Dacosta, cet innocent qu’il laissait condamner à sa place, — ne fut-ce que pour ne pas oublier ce nombre si important, pour lui ? Or, Joam Dacosta est né en 1804. Voyons ce que donne 1804, pris comme nombre cryptologique ! »
Et le juge Jarriquez, écrivant les premières lettres du paragraphe, et les surmontant du nombre 1804, qu’il répéta trois fois, obtint cette nouvelle formule :
1804 | 1804 | 1804 |
phyj | slyd | dqfd |
Puis, en remontant dans l’ordre alphabétique d’autant de lettres que comportait la valeur du chiffre, il obtint la série suivante :
O.yf | rdy. | cif. |
ce qui ne signifiait rien ! Et encore lui manquait-il trois lettres qu’il avait dû remplacer par des points, parce que les chiffres 8, 4 et 4, qui commandaient les trois lettres k, d et d, ne donnaient pas de lettres