vieille Cybèle, les serviteurs de l’honnête famille, entre la double rangée du personnel de la jangada.
Le padre Passanha attendait les deux couples à l’entrée de la chapelle. La cérémonie s’accomplit simplement, et les mêmes mains qui avaient autrefois béni Joam et Yaquita se tendirent, cette fois encore, pour donner la bénédiction nuptiale à leurs enfants.
Tant de bonheur ne devait pas être altéré par le chagrin des longues séparations.
En effet, Manoel Valdez n’allait pas tarder à donner sa démission pour rejoindre toute la famille à Iquitos, où il trouverait à exercer utilement sa profession comme médecin civil.
Naturellement, le couple Fragoso ne pouvait hésiter à suivre ceux qui étaient pour lui plutôt des amis que des maîtres.
Madame Valdez n’avait pas voulu séparer tout cet honnête petit monde, mais elle y avait mis une condition : c’était qu’on vînt souvent la voir à Bélem.
Rien ne serait plus facile. Le grand fleuve n’était-il pas là comme un lien de communication qui ne devait plus se rompre entre Iquitos et Bélem ? En effet, dans quelques jours, le premier paquebot allait commencer son service régulier et rapide, et il ne mettrait qu’une semaine à remonter cette Ama-