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Page:Verne - La Jangada, 1881, t2.djvu/55

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LA JANGADA




VI

le dernier coup



Pendant que Joam Dacosta subissait cet interrogatoire, Yaquita, sur une démarche faite par Manoel, apprenait que ses enfants et elle seraient admis à voir le prisonnier, le jour même, vers quatre heures du soir.

Depuis la veille, Yaquita n’avait pas quitté sa chambre. Minha et Lina s’y tenaient près d’elle, en attendant le moment où il lui serait permis de revoir son mari. Yaquita Garral ou Yaquita Dacosta, il retrouverait en elle la femme dévouée, la vaillante compagne de toute sa vie.

Ce jour-là, vers onze heures, Benito rejoignit Manoel et Fragoso qui causaient sur l’avant de la jangada.

« Manoel, dit-il, j’ai un service à te demander.