Page:Verne - Le Chemin de France, Hetzel, 1887.djvu/135

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Je l’avais reconnu. C’était Jean Keller. (Page 131.)

paupières se fermer malgré moi. Je me relevais alors, ne voulant pas succomber au sommeil. J’en étais à regretter que la nature fût si calme pendant cette nuit, l’obscurité si profonde. Il n’y avait pas un seul bruit auquel je pusse me reprendre, pas une lueur sur la campagne ni au plus profond du ciel, à laquelle j’aurais pu attacher mes regards. Et il fallait un effort constant de ma volonté pour ne pas céder à la fatigue.