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Page:Verne - Le Superbe Orénoque, Hetzel, 1898.djvu/242

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LE SUPERBE ORÉNOQUE.

— Bonsoir… Jean… » répondit Jacques Helloch, qui se releva comme s’il eût l’intention de suivre le jeune garçon…

Jean marchait sans retourner la tête, et disparut entre les paillotes à cent pas de là.

Le sergent Martial était resté sur la grève, très agité à la pensée d’une démarche qu’il avait résolu de faire. Enfin, il s’y décida, et revenant vers la Moriche :

« Monsieur Helloch, murmura-t-il, j’aurais deux mots à vous dire. »

Jacques Helloch débarqua aussitôt et vint retrouver le vieux soldat :

« Que me voulez-vous, sergent ?… demanda-t-il.

— Si c’était un effet de votre complaisance… d’engager mon neveu… qui vous écoutera peut-être… vous… à ne point entreprendre ce voyage… »

Jacques Helloch regarda le sergent Martial bien en face. Puis, après une certaine hésitation, répondit :

« Je ne l’en dissuaderai pas, car ce serait inutile, vous le savez bien… et même… à la condition que cela vous convienne… j’ai pris une résolution…

— Laquelle ?…

— La résolution d’accompagner Jean…

— Vous… accompagner mon neveu…

— Qui n’est pas votre neveu, sergent !

— Lui… le fils du colonel…

— Qui n’est pas son fils… mais sa fille… la fille du colonel de Kermor ! »

fin de la première partie.