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Page:Verne - Le Superbe Orénoque, Hetzel, 1898.djvu/403

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LA MISSION DE SANTA-JUANA.
« Le Père Esperante… ! » cria-t-il. (Page 370.)

nombreux ruisselets couraient à sa surface, même en été, et venaient se jeter dans le rio Torrida, lequel, pendant l’hiver, apportait un large tribut d’eaux au lit de l’Orénoque.

Ce fut sur la rive gauche de ce rio, né des flancs du Roraima, que se disposèrent les premières habitations de la Mission. Ce n’étaient point de simples paillotes, mais des cases qui valaient les mieux construites des Banivas ou des Mariquitares. La Urbana, Caïcara,