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Page:Verne - Le Village aérien, Hetzel, 1918.djvu/160

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Huber allaient pouvoir le reconstituer — en partie tout au moins.

Le docteur Johausen avait atteint, avec son escorte, une rivière dans le nord-ouest de la forêt de l’Oubanghi ; puis, il procéda à la construction d’un radeau dont son matériel fournit les planches et les madriers ; enfin, ce travail achevé et l’escorte renvoyée, son serviteur et lui descendirent le cours de ce rio inconnu, s’arrêtèrent et montèrent la cabane à l’endroit où elle venait d’être retrouvée sous les premiers arbres de la rive droite.

Voilà quelle était la part de la certitude dans l’affaire du professeur. Mais que d’hypothèses au sujet de sa situation actuelle !…

Pourquoi la cage était-elle vide ?… Pourquoi ses deux hôtes l’avaient-ils quittée ?… Combien de mois, de semaines, de jours fut-elle occupée ?… Était-ce volontairement qu’ils étaient partis ?… Nulle probabilité à cet égard… Est-ce donc qu’ils avaient été enlevés ?… Par qui ?… Par des indigènes ?… Mais la forêt de l’Oubanghi passait pour être inhabitée… Devait-on admettre qu’ils avaient fui devant une attaque de fauves ?… Enfin le docteur Johausen et l’indigène vivaient-ils encore ?…

Ces diverses questions furent rapidement posées entre les deux amis. Il est vrai, à chaque hypothèse ils ne pouvaient faire de