Page:Verne - Les Enfants du capitaine Grant.djvu/312

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C’était un Jabiru, sorte de grue géante (page 303).
C’était un Jabiru, sorte de grue géante (page 303).
C’était un Jabiru, sorte de grue géante (page 303).


Vers quatre heures du soir, John Mangles signala à trois milles en avant une énorme colonne de poussière qui se déroulait à l’horizon. D’où venait ce phénomène ? On fut fort embarrassé de le dire. Paganel penchait pour un météore quelconque, auquel sa vive imagination cherchait déjà une cause naturelle. Mais Ayrton l’arrêta dans le champ des conjectures où il s’aventurait, en affirmant que ce soulèvement de poussière provenait d’un troupeau en marche.

Le quartier-maître ne se trompait pas. L’épaisse nuée s’approcha. Il s’en échappait tout un concert de bêlements, de hennissements et de beuglements. La voix humaine sous forme de cris, de sifflets, de vociférations, se mêlait aussi à cette symphonie pastorale.