peau est d’un brun clair, mais il en est beaucoup qui diffèrent à peine des
Européens de la classe du peuple. Ils n’ont d’autre vêtement que le tatouage, le
climat n’en exigeant aucun. Ces dessins sont distribués avec la plus grande régularité ;
ceux d’un bras ou d’une jambe correspondant exactement à ceux de
l’autre, et cette bigarrure, en raison de sa symétrie, ne fait pas un mauvais effet.
La coiffure varie avec les individus, et la mode règne aussi bien en souveraine
aux Marquises que dans tout autre pays. Les uns portent des colliers de graines
rouges, d’autres une sorte de hausse-col, composé de petits morceaux d’un bois
léger. Bien que tous, hommes et femmes, aient les oreilles percées, on ne les
voit pas d’habitude y suspendre des pendants. Cependant, « on a vu une