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LES PRÉCURSEURS DU CAPITAINE COOK.

Combat du Swallow et d’un prao malais. (Page 71.)


cette obscurité prodigieuse, ce brouillard épais sous lequel le soleil se cacha pendant plusieurs jours, qui empêcha Carteret d’apercevoir l’île de Pâques, car certains indices, la multitude des oiseaux, les algues flottantes, lui avaient dénoncé le voisinage de quelque terre.

Ces troubles atmosphériques étaient faits pour ralentir encore le voyage. En outre le Swallow, était aussi mauvais voilier que possible, et l’on peut juger de l’ennui, des préoccupations, de l’angoisse même du capitaine, qui voyait son équipage à la veille de mourir de faim. Quoi qu’il en soit, la route fut continuée toutes voiles dehors, de jour et de nuit, dans la direction de l’ouest, jusqu’au 2 juillet.