Pointe Pescade les suivit de loin.
En sortant, il aperçut, près d’un des kiosques du jardin, Cap Matifou qui était assis sur un banc.
Pointe Pescade alla à lui.
« Est-ce le moment ? demanda Cap Matifou.
— Quel moment ?…
— De… de…
— D’entrer en scène ?… Non, mon Cap !… Pas encore !… Reste à la cantonade. — As-tu dîné ?
— Oui, Pointe Pescade.
— Tous mes compliments ! Moi, j’ai l’estomac dans les talons… ce qui n’est vraiment pas la place d’un estomac ! Mais je le remonterai, si j’ai le temps !… Donc, ne bouge pas d’ici avant que je ne t’aie revu ! »
Et Pointe Pescade s’élança vers la rampe que descendaient Sarcany et Silas Toronthal.
Lorsqu’il se fut assuré que les deux associés s’étaient fait servir à dîner dans leur appartement, Pointe Pescade se permit de s’asseoir à la table d’hôte. Il n’était que temps, et, en une demi-heure, comme il le disait, il eut remonté son estomac à la place normale que cet organe doit occuper dans la machine humaine.
Puis il sortit, un excellent cigare à la bouche, et il se remit en observation devant l’hôtel.