omprends-tu, trois jours ?… Je suis perdue si tu ne viens pas à mon aide !
Comment ?
Il faut que tu renonces à ton départ, que tu viennes habiter cette maison, et que tu ne me quittes pas !
Oh ! oh ! oh !
Tu hésites ?
Mais, je crois bien !… Et puis, si cette comédie traîne quelque peu en longueur, c’est ma liberté elle-même qui se trouve compromise, sans parler de l’abominable rancune que M. Maubray va me vouer.
Tu refuses ?
Mais, dame ! songe donc… Eh bien, non ! il ne sera pas dit dans les âges futurs que madame de Vanvres aura refusé des renforts à sa meilleure amie ! J’entre chez toi avec armes et bagages ; nous ravitaillons la place, et tout est sauvé, même l’honneur !
Ah ! que tu es bonne ! (Elle l’embrasse.)
Voilà un baiser que je n’aurai pas volé.
Scène VI
M. Duvernet !
Madame !…
Pardonnez-moi, monsieur Maxime, si je vous quitte si précipitamment !
Madame !…
Nous avons quelques dispositions à prendre…
Elle aussi ?
Les deux femmes
Et nous vous présentons nos très humbles excuses. (Elles sortent.)