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Page:Verne - Onze jours de siège.djvu/45

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Ne la donnez pas !

Laurence, sans comprendre.

Mais…

Robert

Donne donc ta main, chère amie !

Roquefeuille, à part.

Alors, il n’y a qu’un moyen. (À Laurence.) Donnez-moi l’autre.

Maxime, bas, à Robert.

Prends ta montre et compte une minute.

Robert

Je comprends !

Maxime

Main de race, madame. Hum !

Roquefeuille, prenant l’autre main.

Tout à fait aristocratique ! (Robert compte, et regarde Roquefeuille.)

Maxime

Eh bien, qu’est-ce qu’il fait donc, lui ?

Roquefeuille

Je fais la contre-épreuve.

Laurence

Expliquez-moi donc ?

Roquefeuille

Nous allons vous dire la bonne aventure, belle dame !… Laissez faire !

Robert, bas, à Maxime.

Compte !

Maxime

Eh bien, madame, vous avez la main longue, les doigts effilés… vingt…

Roquefeuille

Quarante !

Maxime

Et, ce que nous appelons la main psychique… quarante.

Roquefeuille

Quatre-vingt !

Maxime

Qui doit servir merveilleusement les conceptions d’une intelligence supérieure.

Robert, bas, à Maxime.

Ça y est !

Maxime, de même.

Soixante pulsations !… Le pouls est excellent !

Roquefeuille

Ça y est ! Cent vingt ! Une fièvre de cheval !

Robert

Comment ?

Roquefeuille

Une fièvre de cheval !

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