Page:Verne - Premier et second carnets de poèmes, 1847.djvu/12

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Le dernier comme un maître
S’arrêtant sur le seuil,
De sa main le noir prêtre
Bénit le noir cercueil ;

Et la foule s’agite,
Et la clameur répond,
Et tout se précipite,
Et la clameur se fond,

Et dans le cimetière,
Le catafalque noir
Brise la branche amère
De l’if qui tremble au soir ;

Et dans l’humide terre,
Sans espoir de retour,
La ténébreuse bière
Tombe et rend un son sourd