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Page:Verne - Premier et second carnets de poèmes, 1847.djvu/173

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VIII
Jupiter et Léda.

Jadis de Jupiter l’amoureuse grandeur
Ne pouvant triompher d’une simple mortelle,
D’un beau cygne empruntant l’innocente candeur,
Aux bords de l’Euro tas vint trouver la rebelle ;

Des Naïades sondant l’humide profondeur,
Contre l’amour d’un Dieu trop faible sentinelle,
L’imprudente Léda se baignait ; plein d’ardeur,
Le cygne la trompa tout en jouant près d’elle.