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Page:Verne - Premier et second carnets de poèmes, 1847.djvu/258

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XLII.
Madame c...!


épigraphe à transcrire


1

O Muse, je t'implore, - et poutant je puis craindre
Que ta voix se refuse à venir m'inspirer -
Et je ne voudrais pas - dieu le sait - te contraindre ;
Il ne faut aujourd'hui, ni rire, ni pleurer ;
C'est un monstre vivant que je vais ici peindre,
Afin que l'univers puisse enfin l'abhorrer !

2

O divine Clio, la muse de l’histoire,
Oui, - c'est toi que j'appelle et prie au fond du cour !
- J'ai confiance en toi - Qu'elle soit blanche ou noire,
Cette narration, ton accent est vainqueur ;
Les plus récalcitrants seront forcés de croire
Sa noirceur, si noire est, - si blanche, sa blancheur !

3

Je t'invoque aussi, toi, déesse Cloacine !!
Le choix de mon sujet m'y pousse et détermine,