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Page:Verne - Premier et second carnets de poèmes, 1847.djvu/259

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Car comme dit jadis l'esclave de Lycus -
Brocanteur des beautés, - nommé Syncerastus,
Dans une verte pièce où Plaute turlupine,
Neque tam luteus, tam coeno conlitus !

4

Oh ! descendez sur moi - S'il est vrai que l'on aime,
Alors que l'on est Dieu, que l'on domine au ciel,
Que l'on règne sur l'onde, et qu'on commande même
Aux égouts, - s'il est vrai, dis-je, sur son autel
Que l'on désire voir - jouissance suprême !-
Immoler ceux que l'on chérit comme un soleil !

5

O Déesses, à vous, je promets et je jure,
- A Clio, d'immoler d'un cour saint, pur et franc,
Cet illustre Monsieur, l'historien Lefranc !
- Puis, à toi, Cloacine, à toi qui nous épure,
De tuer sur l'autel où finit la torture
Humaine, ce D..., ton cousin odorant !

6

Nantes est la ville où le soleil a vu naître
Ce monstre que je vais, et de tout mon pouvoir -
Inspiré de Clio -, vous faire bien connaître ;
Je veux que ce récit pour vous soit un miroir,