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Page:Verne - Premier et second carnets de poèmes, 1847.djvu/301

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— Ce qui pouvait se voir — d’un amour cacheté)
Dans ces gros instruments, de la celte vessie
Où l’on presse : je t’envie, en bonne poésie ;
C’est assez la dessus — Je reprends: si l’amant
De la Leucothoe, qu’il aima tendrement,
Qui victime à la fin de la douce Clytie,
(On connaissait déjà l’atroce jalousie)
Fut vivante enterrée (Apollon en encens
La changea) — si l’amant de Daphné… mais je sens
Qu’il faut m’arrêter là, j’en aurais trop à dire.
Une réflexion — au sein de notre empire
Apollon, par exemple, aurait sans trop chercher,
Trouvé bien des beautés, et vraiment pas trop cher !
Cela peut-être eu pu remplacer la montagne ;
C’est assez la dessus — Je crains que l’ennui gagne
En lisant ce récit — Je conclus : — Je dis donc
Si ce Dieu haut placé, ce Phoebus Apollon,
Le fils de Jupiter, l’écuyer de Pégase
Le cocher du soleil (pardonnez cette phrase :
— Le jour qu’il a donné sa voiture à son fils
Nous avons bien manqué d’être tous, tous rôtis !
C’est assez la dessus — L’amant — où donc en suis-je ?
L’histoire ne dit pas que Vénus Callypige