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XIV
En l’âme, il est souvent de mortelles douleurs,
Et sans qu’on y résiste,
L’œil se voile parfois de trop faciles pleurs…
J’étais triste, oh ! bien triste !
J’allais toujours pleurant, et l’aveugle destin
De ma marche incertaine
Guidait les pauvres pas, du matin au matin,
Dans une aride plaine !
D’un langoureux chagrin, l’idée au linceul noir
Entourait ma paupière !
Hélas ! je me disais: « Ne faut-il jamais voir
L’amante qui m’est chère ! »
J’avais senti bientôt dans son pénible essor,