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seconde patrie.

plus qu’à profiter, aux premières lueurs de l’aube, de la brise qui soufflerait de terre afin de remonter jusqu’au cap de l’Est.

Après une nuit tranquille, dès cinq heures du matin, les familles s’embarquèrent, accompagnées des deux jeunes chiens qui se livraient à mille gambades.

Lorsque les passagers eurent pris place sur le pont, le canot fut hissé à l’arrière. Puis, la brigantine, la misaine et le foc parés, M. Zermatt à la barre, M. Wolston et Jack aux écoutes, la pinasse chercha le vent, et, au-delà de l’îlot du Requin, ne tarda pas à perdre de vue les hauteurs de Felsenheim.