çois, que nous soyons à proximité de la Nouvelle-Hollande…
– C’est possible, répondit le capitaine, et je ne serais pas étonné que ce fût à son extrémité sud-ouest, aux environs du cap Leuwin. Dans ce cas, nous aurions tout à craindre des Australiens féroces qui l’occupent.
– Aussi, répondit le bosseman, est-il préférable d’être sur un îlot, où l’on est sûr de ne point rencontrer de cannibales…
– Et c’est ce que nous saurions selon toute probabilité, ajouta François, si nous avions pu monter sur la falaise…
– Oui, répondit Fritz, et il n’y a pas un endroit qui permette de le faire…
– Pas même en gravissant le promontoire ?… demanda le capitaine Gould.
– Jusqu’à mi-hauteur, non sans grandes difficultés pourtant, il est praticable, répondit Fritz, mais les parois supérieures sont absolument verticales. Il faudrait employer des échelles, et encore n’est-il pas prouvé que l’on réussirait… À travers une coupure, en se hissant avec des cordes, peut-être aurait-on pu atteindre le plateau, mais il n’en existe nulle part…
– Alors nous emploierons la chaloupe à reconnaître la côte… dit Harry Gould.
– Seulement lorsque vous serez entièrement rétabli, capitaine, et pas avant, déclara Fritz. Nous ne sommes pas à quelques jours près…
– Je vais mieux, mon cher Fritz, affirma