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seconde patrie.

XXVII

Départ pour Falkenhorst. – Le canal. – Inquiétudes. – La cour dévastée. – La demeure aérienne. – À la cime de l’arbre. – Désespoir. – Une fumée au-dessus de Felsenheim. – Alerte !

Le lendemain, dès sept heures, après un premier repas composé des restes de la veille, sans compter le coup du départ, – un verre de vin de palme, – Fritz et ses compagnons quittèrent l’ermitage d’Eberfurt.

Très impatients, ils se proposaient d’enlever en moins de trois heures les trois lieues qui séparaient la métairie de Falkenhorst.

C’était en effet vers Falkenhorst que Fritz avait, non sans raison, résolu de se diriger.

Il existait bien une seconde route, celle qui rejoignait la ferme de Waldegg à la pointe du lac des Cygnes, mais elle eût quelque peu allongé l’étape. Le plus court était de marcher en droite ligne sur Falkenhorst, d’où l’on redes-