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Page:Verne - Un neveu d’Amérique, ou Les deux Frontignac, 1873.djvu/117

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Roquamor, railleur.

Voilà, parbleu ! qui est fort bien imaginé. On insulte les gens, on se met à leurs ordres, puis au dernier moment, la compagnie vous défend de se battre.

Carbonnel.

Distinguons ! La compagnie lui permet de vous tuer, mais non de se faire tuer.

Frontignac.

C’est insensé ! absurde ! monstrueux. Et je vais…

Carbonnel.

Déshériter ton neveu !

Frontignac, atterré.

Sapristi !

Marcandier, à part.

Ah ! tu ne peux pas te battre, intrigant ! (Haut.) Alors, si l’on disait que vous êtes un coureur d’aventures…

Frontignac, se contenant.

M. Marcandier.

Marcandier.

Un croquant ! un cuistre.

Frontignac, de même.

M. Marcandier !

Marcandier.

Un barbon ridicule !

Frontignac.

Un barbon… Oh ! (Au moment où Marcandier se retourne d’un air méprisant, Frontignac lui détache un coup de pied au bas des reins. — À Carbonnel.) Est-ce défendu par la police ?