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Page:Verne - Un neveu d’Amérique, ou Les deux Frontignac, 1873.djvu/119

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Carbonnel.

Madeleine…

Antonia.

Qu’il avait enlevée ce matin.

Carbonnel.

Pendant que j’étais ici.

Frontignac.

Pendant que tu m’assurais.

Carbonnel.

Mais où sont-ils ?

Antonia.

Écoutez-moi ! Après avoir décidé Madeleine à le suivre, il la conduisit chez votre belle-sœur. Malheureusement elle n’y était pas. Ils n’avaient pas déjeuné ! Que faire ?

Frontignac.

Pauvres enfants !…

Carbonnel.

Tais-toi donc !

Antonia.

Il la mena au Moulin-Rouge.

Frontignac, attendri.

Ça fend l’âme.

Antonia.

On leur servit la moindre des choses. Six douzaines d’Ostende, du foie gras, du perdreau, quelques primeurs et un parfait arrosé d’un doigt de champagne.

Frontignac, ému.

Et le café, le pousse-café ! J’en pleure…