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Page:Verne - Un neveu d’Amérique, ou Les deux Frontignac, 1873.djvu/120

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Carbonnel.

Et ma nièce a osé… la… à une table… au milieu de viveurs…

Antonia.

Rassurez-vous ! ils avaient pris un cabinet.

Carbonnel.

Un cabinet !

Frontignac.

Quelle délicatesse !

Antonia.

Puis ils firent demander une voiture.

Carbonnel.

Pour aller ?

Antonia.

À la campagne je les surpris au chemin de fer où j’étais allée attendre la domestique qui m’arrive de Normandie. Savinien était au guichet, il demandait deux premières pour San Francisco.

Marcandier, à part.

Elle appelle ça aller à la campagne !

Antonia.

Je les suppliai, je les touchai et parvins à les décider à revenir chez vous, où, depuis trois mortelles heures, je vous attends.

Roquamor, d’un bond, à Frontignac, en lui tendant la main.

Vous savez que je vous fais mes excuses, mon cher, mon tendre ami ! (Montrant Marcandier.) C’est ce monsieur qui m’avait mis dans la tête…