Aller au contenu

Page:Verne - Un neveu d’Amérique, ou Les deux Frontignac, 1873.djvu/62

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Scène IV

Les mêmes, SAVINIEN, amenant MADELEINE.
Savinien.

Ma chère Madeleine, remercions cet excellent oncle.

Carbonnel.

C’est inutile… tout est rompu !

Frontignac.

Hein !

Madeleine.

Mon oncle !

Carbonnel.

Je retire mon consentement.

Savinien.

Monsieur ! Ah ! ma pauvre Madeleine. (il l’embrasse.)

Carbonnel.

Voulez-vous bien ne pas embrasser ma nièce ?… A-t-on jamais vu…

Frontignac.

Carbonnel ! Comment, ces larmes ne te touchent pas…

Madeleine.

Je ne me consolerai jamais !

Savinien.

J’en mourrai. (Il embrasse Madeleine.)

Carbonnel, les séparant.

Il ne respecte rien, l’Américain ! Sapristi ! c’est trop fort !…