Page:Verreau - Quelques notes sur Antoine de Lamothe de Cadillac, c1885.djvu/8

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
8

Je n’ai pu constater s’il agissait par procuration ou s’il était présent. Dans ce dernier cas, il a dû arriver à Québec dans l’automne de 1690.

Dans une liste de l’avancement des officiers, copiée à Paris, mais dont je n’ai pu contrôler l’exactitude, je vois que, cette année 1691, il était simple lieutenant.

Pontchartrain écrit à Frontenac, avril 1692, que le roi approuve le projet de faire passer Lamothe en France, pour recevoir de sa bouche des renseignements sur l’expédition contre Boston. Le gouverneur avait dû faire part de son projet dans l’automne de 1691. C’est à cette date, au plus tard, que nous devons fixer les premiers rapports, de confiance d’un côté, de fidélité de l’autre, qui s’établirent entre Frontenac et Lamothe.

Par les qualités et les défauts, personne ne pouvait mieux que ce dernier continuer l’œuvre de La Salle. M. de Frontenac le poussa vite sur la voie qu’avait suivie l’infortuné normand : avec quel succès pour lui et quel profit pour nous ? il est assez difficile de le dire maintenant.

1692. — Baptême à Québec de son fils aîné Antoine, 26 avril. Il est qualifié « Lieutenant dans les troupes de la marine. »

Il passe en France d’après l’ordre du roi.

1693. — C’est à cette date qu’il faut placer, je crois, le Mémoire dont M. Rameau parle, et qui a été publié par extraits dans le Documents relating, etc. La carte et l’attestation de Franquelin confirment cette supposition.