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CHAPITRE II LES VARIÉTÉS DU RYTHME

§ 7. De tous nos sens, à n'en pas douter, c'est par l'ouïe que nous perce- vons le rythme avec le plus de force et de finesse. Grâce à elle, nous le discernons dans sa simplicité fondamentale à travers les formes les plus complexes et les plus composées. Pour le montrer, je vais énumérer quelques variétés du rythme, en partant des plus simples.

A. — RYTHME SIMPLE

1" Rythme simple vide.

§ 8. Le rvthme est simple quand ses unités ne peuvent se décomposer. Le plus simple, dans l'espace, peut se représenter par une suite de points géométriques équidistants :

(«)

.V cette division de l'espace correspond la division du temps par des per- cussions identiques, sans durée et à retour isochrone. Dans les deux cas, les unités ryliiniiqucs ne sont que des intervalles vides de l'espace ou du temps — vides abstraitement, bien entendu. Abstraitement aussi, c'est à cette forme fondamentale que le rythme se ramène toujours en dernière ana- lyse.

2" Rythme simple i>complexe.

Nous nous élevons d'un degré soit en traçant des cercles tangents de même rayon et de mC'me couleur, soit en chantant un même son, a par