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34 I.V PERCEPTION W IH TUME

autres ou mè mêles cflacent : ainsi le soleil l'ail disparailic la flamme des bougies, les étoiles, la lune.

§ 27. Nous vovons donc que souvent l'espace subjectif ne correspond pas à l'espace objectif. Quand les causes d'erreur étudiées au paragraphe précédent interviennent dans la perception du rythme, il est nécessaire que les intervalles soient inégaux pour nous sembler égaux. Dans ce cas, si le dessinateur ou l'architecte veut nous donner l'impression d'un rythme par- fait, il ne peut s'en rapporter à aucune mesure objective, mais seulement à une mesure subjective. Et nous-mêmes, nous ne pouvons vérifier l'exacti- tude de son rythme à l'aide d'instruments, mais seulement par nos sensa- tions visuelles. Le rythme du chant et de la poésie, oîi l'intensité, la hau- teur et le timbre du son varient sans cesse en offrant des complexités bien plus grandes, ne peut laisser de comporter des illusions d'acoustique au moins tout aussi nombreuses et tout aussi considérables.