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Page:Vialla - Compliment à M. Necker, 1789.djvu/2

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la France, en nous offrant celui dont l’heureux Génie en combina si heureusement les moyens. Animés par un même objet, nous venons tous payer un tribut mérité aux sentiments de joie et de reconnaissance publique ; donner un essor libre à nos âmes, et vous apporter l’hommage de tous nos camarades, et ceux de toute la Nation.

Ah ! Monsieur, nous ne vous dirons pas quel coup de foudre nous a frappés tous, à la nouvelle de votre soudaine disparition ; aucune expression ne rendrait qu’imparfaitement notre commune sollicitude et les horreurs de la situation pénible dans laquelle elle a jeté la France. Comment avez-vous pu vous soustraire à sa vigilance maternelle. Comment vous êtes-vous échappé à nos regards attentifs ? nous, qui, depuis si longtemps, avons les yeux attachés sur vous ; vous savez, Monsieur, si bien les fixer.

Enfin, ces cris animés : Un Père nous est rendu, vive l’Artisan habile, le sublime soutien de la liberté française, vont