Page:Vialla - Compliment à M. Necker, 1789.djvu/3

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orner toutes les bouches, et remplir le vide que votre présence ravie avait laissé dans tous les cœurs ; ils sont tous à vous ; jouissez, Monsieur, de votre ouvrage, et daignez accepter[1] cette faible marque de notre admiration.

Votre présence, Monsieur, nous justifie d’un reproche, qui a répandu de l’amertume sur tous les jours qui se sont écoulés depuis l’instant fatal où l’on vous avait perdu ; mais pouvions-nous prévenir vos desseins ? Ah ! Cruels qui nous accablez de ce reproche : que faisions-nous quand on nous a ravi Necker ? Ce que nous faisions !... Occupés, comme lui, du soin de la liberté de tout un peuple, un excès de patriotisme a pu…………………………………………… Pour elle, n’était-il Oreste ? N’étions-nous pas

  1. En lui offrant un bouquet emblématique, orné d’une légende avec ces mots: Au Régénérateur de la Liberté.