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Page:Vialla de Sommières - La nation aux gardes-françoises, 1789.djvu/20

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naissance, fortune, soins, éducation, vous me devez tout.
Quoi qu’il en soit, c’est au Gardes-françaises, joints à ces mêmes Citoyens à qui je dois ma régénération, à eux je dois ma liberté ; c’est vous qui l’aviez usurpée ; faut-il tant s’étonner si vous les nommiez lâches !
Quoi qu’il en soit, en servant vos vues détestables, la France bientôt n’allait plus offrir que l’image de la désolation et de la mort ; ce n’était plus qu’un vaste tombeau ; les habitations se changeaient en de lugubres hécatombes ; en se refusant, au contraire, à vos iniques desseins, qu’en est-il résulté ? La paix…
Vos derniers efforts n’ont pu même ébranler une Garde de trois cents hommes à Versailles ; vous aviez trop bien senti combien la présence de ces dignes soldats était un reproche humiliant pour vous, vous vouliez en tarir la source, en les privant de l’existence. Vous aviez formé