Aller au contenu

Page:Vialla de Sommières - La nation aux gardes-françoises, 1789.djvu/22

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Votre attente fut trompée, des généreux Citoyens, armés pour leur défense, se joignirent à eux. Ensemble, ils veillaient à la conservation de leur Roi, de leurs frères, de leur Patrie ; vous, vous veilliez pour le crime ; aujourd’hui, dispersés et déchus, vous traînez une vie odieuse, il vous reste la honte d’avoir tramé sans succès ; eux, au contraire, au sein de leur Patrie, estimés de leurs Concitoyens, servant encore leur Prince, ils jouissent de la gloire du triomphe.
Voilà des Soldats, voilà des Patriotes, c’est à eux à qui l’on doit de retrouver l’ancienne Rome dans le sein de Paris.

O puissant amour de la Patrie ! O sentiment inné, mais longtemps combattu dans tous les cœurs des Français, sois aujourd’hui une source sans cesse renaissante des devoirs du Citoyen, sois le mobile de toutes les actions, et la France va devenir dans peu l’objet de l’admiration et de la terreur de tous les peuples de l’univers.