contée dona li rois à un autre qui avoit non Liutarz. De ce furent li Gascon si correcié et monterent en si grant presumption que il tuerent assez des homes à celui conte Liutart. Pour ce furent semons au parlement ; premierement refuserent à venir ; à la parfin vindrent avant à quelque paine, et li rois les fist jugier selonc leur fait. Si en furent li un ars, et li autre occis, car d’autel mort avoient-il fait les autres morir. Si n’est nule loys plus droituriere que faire morir les homicides d’autele maniere de mort comme il meismes occient[1]
En poi de tens après, ot li rois conseil à ses barons d’asegier la cité de Barcinone[3]. Son ost devisa en iii parties ; l’une en retint ovec lui en i lieu qui avoit non Tutelle[4], la secunde livra à un sien prince qui avoit non Rostanes[5], pour assegier la cité, la tierce
- ↑ Cette dernière phrase est de l’auteur des Grandes Chroniques.
- ↑ Il faut lire Charles.
- ↑ Voir sur ce siège de Barcelone Hist. de Languedoc, nouv. éd., t. II, p. 329, note 90.
- ↑ Le texte latin donne : « Unam quidem Ruscellioni ipse permanens secum retinuit. » Cf. Bibl. nat., ms. lat. 5925, fol. 152 vo, qui donne la même leçon.
- ↑ « Rotstagnus comes Gerundæ. »