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il, de maintenant ou pooir au roy d’Angleterre ne fussent sousmis et que tantost après il ne leur feist ainsi comme il avoit fait jadis à la cité de Londres.[1] Car l’en dist li avoir fait pendre les bourgois à leurs portes.
XLVII.
De la bataille de Saint Omer[2].
[3] En cest an ensement, Otholin le conte de Bourgoigne et d’Artois clost son derrenier jour.[4] Et en cest an ensement, en Flandres, le jeudi absolu[5], xvm Flamens, par la gent au roy de France furent occis en bataille. Et quand les autres compaignies virent ce qui i pou devant la terre Jehan conte de Hainaut, laquelle tenoit du roy de France en fié, degastoient, et i sien chastel très fort que on appelle Bouchain[6]
- ↑ Cette dernière phrase n’est tirée ni de la Chronique latine de G. de Nangis ni de sa Continuation.
- ↑ Guillaume de Nangis, Chronique latine, éd. Géraud, t. I, p. 325. Cf. Continuation, ibid., p. 334, et Rec. des Hist. des Gaules et de la France, t. XX, p. 588.
- ↑ Othon IV ou V, dit Ottenin, comte de Bourgogne, mourut à Melun, le 17 mars 1303. Il avait épousé en secondes noces Mahaut, fille de Robert II, comte d’Artois.
- ↑ Continuation de la Chronique latine de G. de Nangis, dans Rec. des Hist. des Gaules et de la France, t. XX, p. 588, et éd. Géraud, t. I, p. 334-335. Cf. Chronique latine, ibid., p. 325-326.
- ↑ Le 4 avril 1303. Sur cette bataille qui fut livrée entre Arques et Saint-Omer, voir Chronique artésienne, p. 60-61 ; Annales Gandenses, p. 44-45 ; Chronographia, t. I, p. 129-132. Cf. Funck-Brentano, Philippe le Bel en Flandre, p. 440-441.
- ↑ Bouchain, Nord, arr. de Valenciennes, ch.-l. de cant.