Page:Viard - Grandes chroniques de France - Tome 8.djvu/364

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celier du roy de France (mais nouvellement avoit esté fait cardinal), pluseurs barons, nobles, prelaz, bourgois en la cité de Paris ; lesquiex tous ensamble aprouverent la coronacion de Phelippe le Lonc et li promistrent obedience tant comme à leur seigneur, et à Loys son ainsné filz après li tant comme vray hoir ; et de ces choses firent foy et serement ; et aussi firent ceulz de l’Université, [et] aprouverent les choses dessus dittes, mais il n’en firent pas serement. Et adonc fu il desclairié que femme ne succède pas ou royaume de France.

Et en cest an, le vendredi après les Cendres[1], Loys ainsné filz du roy Phelippe le Lonc mourut, et aus Freres Meneurs, après son aiole Jehanne royne de France et de Navarre, fu enterré.

Ci fenist l’istoire du roy Loys roy de France et de Navarre.

Ci après commencent les chapitres du roy Phelippe son frere qui fu coroné en roy de France et de Navarre.

    vint chancelier de France en juin 1316 et quitta ces fonctions lorsqu’il fut promu cardinal le 17 ou 18 décembre 1316. Il vivait encore en 1332, mais était mort en 1335 (L. Perrichet, La grande chancellerie de France, p. 533).

  1. Le 18 février 1317 (n. st.) et non le 8 février 1316 comme l’indique le P. Anselme (Hist. généal., t. I, p. 94).