Page:Viard - Grandes chroniques de France - Tome 9.djvu/129

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quise demourroit au roy de France. Et encore, de par le roy de France dit fu que se le roy d’Angleterre se sentoit en aucune maniere blecié, venist au palais du roy à Paris ; et sur ce, par le jugement des pers de France, tout acomplissement de justice li seroit fait.


[1]Comment le roy d’Angleterre fist hommage au roy de France à Amiens de la duchié d’Aquitaine et de la conté de Pontieu si come faire devoit.

[2]Adonc fist le roy d’Angleterre hommage au roy de France, en la forme et maniere que contenu est en la chartre seellée du seel du roy d’Angleterre dont la teneur s’ensuit.


Ci après s’ensuit la teneur de la chartre seellée que le roy d’Angleterre donna, laquelle contient la maniere de l’ommage que le roy d’Angleterre fist à Amiens au roy de France des terres dessus nommées.

[3]Edduard, par la grâce de Dieu roy d’Angleterre,

  1. Ce que nous donnons en italiques fut ajouté à l’encre rouge dans le ms. fr. 2813 comme formant le titre du sixième chapitre.
  2. Dans le ms. fr. 17270, fol. 382, on a seulement : « Adonc lui fist le roy d’Engleterre hommage en la fourme et maniere qui par devant est acordé. C’est asavoir que le roy d’Engleterre lui fist hommage de tout ce qu’il tenoit en la duchié d’Aquitaine et de la conté de Pontieu. Lors furent les joustes commenciées, et moult beles et moult grans, etc. »
  3. Ces lettres ont été publiées aussi dans Rymer, op. cit., t. II, 2e partie, p. 813, et dans Froissart, éd. Luce, t. I, p. 97 à 99, et les lettres de Philippe VI données à Saint-Christophe-en-Halate le 13 avril 1331, formant la contre-partie de celles d’Édouard III sont également publiées dans Rymer, p. 815-816.