du pays, mais ils furent bientôt massacrés à leur tour et les Espagnols découvrirent la grotte. Vite ils la murèrent avec une montagne de bois vert, pour obtenir plus de fumée, y mirent le feu et attendirent. Les cris déchirants des femmes et des enfants parvenaient jusqu’à eux, et excités par les prêtres très catholiques, apostoliques et romains, ils dansaient en poussant des cris de joie sauvage.
Deux vieillards s’élancèrent du milieu des flammes, pour implorer grâce pour les femmes et les enfants, ils furent massacrés sur place. Et les Espagnols riaient toujours, excités par leurs prêtres d’un rire féroce et cruel et criaient : les voilà bien boucanées, les belles Caraïbes !
Quand ce fut fini, certains Espagnols, affirment les traditions, s’élancèrent pour manger de la chair des femmes Caraïbes, cuite à point… pour remplacer les harengs saurs !…
— Et après cela, dis-je, étonnez-vous que Cuba en ait eu assez de la domination fanatique et cruelle des padres espagnols !
— Mais, sapristi, cette fois il est 8 heures moins deux minutes…