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savaient la Terre habitée depuis longtemps et qu’ils répondirent toujours au bout de quatre mois environ :

Lô — לא — non pas !

Toujours également, en ne tenant pas compte du signe diacritique qui doit se trouver en tête de la première lettre.

Et comme on leur demandait, s’ils se battaient et faisaient la guerre, très sagement, ils répondirent :

Schalôm — שָלוֹם — c’est à-dire : Paix ! Salut ! donnant ainsi une grande leçon de civilisation et d’humanité aux hommes encore inférieurs et à demi sauvages de la Terre !

La place me manque pour rapporter ici toute la conversation — lumineuse, c’est le cas de le dire — échangée entre les savants astronomes de la Terre et de Mars, mais je veux en retirer cependant les deux grands résultats obtenus d’une manière si éclatante :

1° Que Mars est habitée comme la Terre.

2° Que l’on y parle une langue qui est à peu près de l’hébreu et que par conséquent l’unité des langues, comme origine, existe non seulement sur la Terre, comme mon père l’a péremptoirement et victorieusement démontré dans ses ouvrages, mais probablement aussi à la surface de tous les astres habités.

Ça ne fait rien ; avouez que la science donne de bien douces jouissances à ceux qui se livrent à elle sans arrière pensée.

À quand un mariage entre un habitant de la Terre