cuter son mandat, et qu’en exécutant ses menaces, elle encourait les travaux forcés.
« Zulema se rendit à ce raisonnement et frappa sur un timbre.
« Un domestique parut auquel elle ordonna de renfermer les serpents dans un panier. Quand cette opération fut terminée, elle s’habilla et suivit docilement M. Hamard qui la fit écrouer au dépôt ».
Voilà donc une femme qui avait su réveiller l’âme universelle endormie dans le corps de ses serpents et l’y condenser, en quelque sorte.
Mais, est-ce que l’exemple des phoques savants si merveilleusement dressés, exhibés récemment sur la scène du Casino de Paris n’est pas encore plus concluant ? Est-ce qu’à sa voix, le dompteur et l’ami de ces bonnes bêtes n’a pas réveillé leur intelligence endormie et n’y a pas condensé merveilleusement le fluide-intelligence ?
Donc, je n’exagère pas en disant que je peux provoquer à volonté les manifestations du fluide-âme tout comme du fluide-électricité ; pour cela, il suffit de me donner un être vivant quel qu’il soit et j’arriverai si bien à faire jaillir, si j’ose m’exprimer ainsi, l’âme universelle, que l’on sera bien obligé de reconnaître que je suis dans la vérité.
Mais, diront peut-être des chercheurs de petites bêtes, c’est le cas de le dire, des esprits chagrins, c’est du pur panthéisme que vous êtes en train de développer là devant nous.
À cela je répondrai :
1o Que je n’en ai cure ;
2o Que toute ma vie, j’ai été un admirateur et un