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II

Une application fantastique. — L’âme électrique. — Pourquoi pas ?

Je crois avoir surabondamment expliqué ici et un peu partout dans la presse, depuis vingt-cinq ans, que la lumière, la chaleur et l’électricité étaient un triple et unique phénomène qui se révélait sous des formes différentes, suivant les milieux, les ambiances où il était appelé à se révéler.

Les rayons Rœntgen, rayons X ou obscurs, la polarisation de la lumière, les fontaines lumineuses dont les gouttelettes d’eau captivent et emmagasinent la lumière, les aérophiles qui nous révèlent l’obscurité presque complète et 70 degrés de froid à 15 000 mètres d’altitude et qui nous prouve que dans le vide de l’infini il n’y a ni lumière, ni chaleur, mais seulement le fluide électrique, obscur et froid, chaud et lumineux seulement au contact de l’air, paraissent former un faisceau de preuves si saisissant en faveur de ma théorie, qu’il me semble absolument inutile d’y insister autrement.

Aussi bien ce n’est plus de ces données générales dont je veux parler aujourd’hui, mais d’une application toute nouvelle et peut-être possible de la merveilleuse découverte des rayons Rœntgen qui sont,